1911 Film de Walter Booth (GB)
Histoire : Un couple de jeunes mariés partent en lune de miel à bord d’un véhicule conduit par un conducteur-automate, un robot à son premier essai – qui s’avère désastreux. Celui-ci perd le contrôle du véhicule, renverse un policier. A grande vitesse, le véhicule part sur la Lune, puis sur Saturne où, après avoir tourné sur les anneaux, il chute sur la planète, traversant la croute saturnienne. Là, les Saturniens en rage veulent renvoyer nos mariés illico, mais l’un d’eux, plus prévenant le fait en douceur.

La voiture n’en finit pas moins au fond de l’océan, où il côtoiera les monstres marins, et dont il ne sortira que grâce à la puissance d’une éruption volcanique sous-marine. Là, les passagers se jetteront de la voiture, laissant le robot conducteur, et utilisant leur parapluie comme parachute. Leur descente sera accélérée par la destruction de leur parachute improvisé sous les tirs d’un chasseur les prenant pour du gibier.
Note : Ce film est le troisième sur le thème de la « voiture folle ». Le premier « The ? Motorist », classé dans la section Refusés est une précédente réalisation de Booth et The Automatic Motorist peut-être considéré comme un remake. Alors que dans le premier la voiture part dans l’espace sans autre explication, ici, le thème du robot conducteur suppose – a posteriori dirais-je – une technologie qui permet de classer ce film en SF avec moins d’appréhension, d’autant qu’il apporte un autre thème, celui de la visite d’une planète habité par des extraterrestres. On se doute que la caution scientifique n’est cependant pas ici une question primordiale, vu le peu de cas que Booth en faisait dans l’original. Le second film sur le thème « When the Devil Drives » semble plus fantastique, rien qu’à lire le titre (et pourrait être alors un ancêtre du Christine de Carpenter ^^).