janvier 1907 Film de Stuart Blackton (USA) inspiré de Coppélia, donc de l’Homme de Sable d’Hoffmann
Histoire : un père achète à son fils, dans une boutique, un automate-gladiateur de taille humaine. Au domicile, il le laisse à la charge d’un serviteur. Celui-ci, curieux, reçoit un coup d’épée en trifouillant dans le moteur du robot. L’employé se bat alors avec le gladiateur et le fait fuir. Du coup, il craint de perdre son travail et entreprend de prendre l’aspect de la machine, se recouvrant de farine pour en simuler la blancheur. Lorsque son employeur arrive, il met en marche le « faux automate » qui commence à danser comme un robot, puis assène des coups d’épée sur la tête du père pour le grand amusement du fils spectateur.
Commentaires : C’est la première apparition du robot – ou de son équivalent pour l’époque – aux USA et c’est à nouveau, comme le firent Méliès et Fitzhamon avant ce film, une adaptation de Coppélia. Adaptation fortement détourné sur un versant comédie. Si le film correspond vraiment au pitch décrit, je serai étonné qu’il nous donne quelque chose de formidable. Ah, d’ailleurs, voici une critique de Variety de l’époque : « The discovery of the deception is the finale, bringing to a close a moderately funny series, with a deal of the humor lacking through the obvious employment of forced comedy«