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Himmelskibet

1918 Film de Holger Madsen (Dk) – contrairement à ce qu’on peut lire souvent le film n’est pas adapté de Himmelskibet de Michaëlis, mais le livre est une novelisation du film, datant de 1921, le romancier devant être à la base l’auteur du scénario

Histoire : Avanti Planetaros (carrément !) est un homme d’action en mal de nouveaux défis. Son père, le Professeur – astronome – Planetaros, va lui en fournir un de taille : la conquête spatiale !! Ni une, ni deux, Avanti débauche son beau-frère, scientifique de son état, pour construire un navire spatial.  On recrute un petit équipage de volontaires – et un peu risque-tout quand même – et on part pour Mars, laissant père, soeur, compagne et le Professeur Dubius, ignoble scientifique, ami du père (qui se moque de la tentative d’Avanti – cela ira jusqu’à la haine). Six mois de trajet, éprouvant d’angoisse et c’est la mutinerie à bord. Mais, heureusement, on arrivera enfin sur Mars. Mars où vit une société idyllique que nos héros vont cependant traumatiser. Ils seront vite repentis et conquis par l’utopie Martienne. Continuer à lire … « Himmelskibet »

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The Automatic Motorist

1911  Film de Walter Booth (GB)

Histoire : Un couple de jeunes mariés partent en lune de miel à bord d’un véhicule conduit par un conducteur-automate, un robot à son premier essai – qui s’avère désastreux. Celui-ci perd le contrôle du véhicule, renverse un policier. A grande vitesse, le véhicule part sur la Lune, puis sur Saturne où, après avoir tourné sur les anneaux, il chute sur la planète, traversant la croute saturnienne. Là, les Saturniens en rage veulent renvoyer nos mariés illico, mais l’un d’eux, plus prévenant le fait en douceur.

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Un robot qui n’est pas que conducteur apparemment

La voiture n’en finit pas moins au fond de l’océan, où il côtoiera les monstres marins, et dont il ne sortira que grâce à la puissance d’une éruption volcanique sous-marine. Là, les passagers se jetteront de la voiture, laissant le robot conducteur, et utilisant leur parapluie comme parachute. Leur descente sera accélérée par la destruction de leur parachute improvisé sous les tirs d’un chasseur les prenant pour du gibier.

Note : Ce film est le troisième sur le thème de la « voiture folle ». Le premier « The ? Motorist », classé dans la section Refusés est une précédente réalisation de Booth et The Automatic Motorist peut-être considéré comme un remake. Alors que dans le premier la voiture part dans l’espace sans autre explication, ici, le thème du robot conducteur suppose – a posteriori dirais-je – une technologie qui permet de classer ce film en SF avec moins d’appréhension, d’autant qu’il apporte un autre thème, celui de la visite d’une planète habité par des extraterrestres. On se doute que la caution scientifique n’est cependant pas ici une question primordiale, vu le peu de cas que Booth en faisait dans l’original. Le second film sur le thème « When the Devil Drives » semble plus fantastique, rien qu’à lire le titre (et pourrait être alors un ancêtre du Christine de Carpenter ^^).

Le Voyage dans la Lune

septembre 1902 : film de Georges Méliès (Fr) inspiré De la Terre à la Lune (1865) de Jules Verne et de Les Premiers Hommes dans la Lune (1901)de H.G. Wells

Histoire : le Pr Barbenfouillis porte à la connaissance de ses confrères son projet de voyage sur la Lune. Les savants visiteront les chantiers, appréciant la construction en cours. Une équipe partira ensuite, à bord d’un obus tiré par un énorme canon. Arrivés sur la Lune, après une visite des lieux, ils rencontreront des Sélénites hostiles et devront s’enfuir précipitamment. Un des extra-terrestres s’accrochera à l’obus, arrivant sur Terre. L’intrus défait, les voyageurs célébreront leur retour.

Commentaires : Le Voyage dans la Lune est tellement connu et il y a une telle littérature sur le sujet qu’il me semble immédiatement inutile de m’étendre sur ce qui justement le mérite… On sait qu’il existe désormais une version colorisée – d’époque. De notoriété publique, il s’agit là du tout premier film de science-fiction. Bien qu’ayant en un sens montré, dans les articles précédents, le contraire, on ne peut qu’approuver, pour plusieurs raisons :
– le sujet en premier lieu : il s’agit du premier vol interplanétaire, de la première rencontre avec des extra-terrestres adaptés au cinéma
– ce film est non seulement une grande production, c’est LA grande production, non LA PREMIERE grande production de l’histoire du cinéma. De par sa longueur, il peut développer un scénario comme jamais auparavant, ce qui, déjà, par rapport aux œuvres précédemment citées ici, fait qu’on pourrait lui donner plus simplement le titre de premier vrai film de l’histoire du cinéma.
– afin de construire son monde, Méliès a utilisé un nombre d’effets spéciaux importants, ce qui n’est pas pour déplaire dans le genre que nous affectionnons.

On ne présente plus le film, donc, mais j’y reviendrais peut-être quand le temps me le permettra.