The Aerial Anarchists

1911 Film de Walter Booth (Gb)

Histoire : Des anarchistes construisent dans un endroit retiré un aéroplane. Bientôt, celui-ci décolle et part à l’attaque, détruisant un fort, un pont supportant une voie de chemins de fer… Une bombe tombe sur un train. Celui-ci doit être secouru dans la panique. Les terribles anarchistes joignent bientôt Londres. Ils bombardent la cathédrale St Paul, puis une église dans lequel un mariage est célébré. Le marié décide de poursuivre en voiture l’aéroplane pour ne pas le perdre de vue mais ceux-ci s’en aperçoivent et endommage la voiture. Ils sont ensuite poursuivis dans les airs. Une bataille aérienne s’engage, se concluant sur la destruction de l’aéroplane des anarchistes. Ceux-ci sortent de l’engin et fuient par voie de terre jusqu’à leur repaire où ils sont assiégés. Ce sera l’explosion d’une de leur propre bombe qui causera leur perte.

Commentaires : Ce film est le dernier opus de la série que Booth a dédié aux guerres aériennes futuristes. Les deux premiers films étaient : The Airship Destroyer et The Aerial Submarine. Cette série est signalée comme la première série anglaise de science-fiction. On peut s’étonner du dernier sujet (pourquoi des anarchistes ?). La série de Booth pourrait être influencée par le livre de Douglas E. Fawcett, Hartmann the anarchist (1893), où un anarchiste invente un plus-léger-que-l’air et attaque Londres.

L’image en Une a été trouvé sur un site chinois où elle servait d’illustration pour ce film. Le peu d’information sur cette page ne permet d’assurer avec certitude qu’elle est bien tiré de The Aerial Anarchists.

The Automatic Motorist

1911  Film de Walter Booth (GB)

Histoire : Un couple de jeunes mariés partent en lune de miel à bord d’un véhicule conduit par un conducteur-automate, un robot à son premier essai – qui s’avère désastreux. Celui-ci perd le contrôle du véhicule, renverse un policier. A grande vitesse, le véhicule part sur la Lune, puis sur Saturne où, après avoir tourné sur les anneaux, il chute sur la planète, traversant la croute saturnienne. Là, les Saturniens en rage veulent renvoyer nos mariés illico, mais l’un d’eux, plus prévenant le fait en douceur.

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Un robot qui n’est pas que conducteur apparemment

La voiture n’en finit pas moins au fond de l’océan, où il côtoiera les monstres marins, et dont il ne sortira que grâce à la puissance d’une éruption volcanique sous-marine. Là, les passagers se jetteront de la voiture, laissant le robot conducteur, et utilisant leur parapluie comme parachute. Leur descente sera accélérée par la destruction de leur parachute improvisé sous les tirs d’un chasseur les prenant pour du gibier.

Note : Ce film est le troisième sur le thème de la « voiture folle ». Le premier « The ? Motorist », classé dans la section Refusés est une précédente réalisation de Booth et The Automatic Motorist peut-être considéré comme un remake. Alors que dans le premier la voiture part dans l’espace sans autre explication, ici, le thème du robot conducteur suppose – a posteriori dirais-je – une technologie qui permet de classer ce film en SF avec moins d’appréhension, d’autant qu’il apporte un autre thème, celui de la visite d’une planète habité par des extraterrestres. On se doute que la caution scientifique n’est cependant pas ici une question primordiale, vu le peu de cas que Booth en faisait dans l’original. Le second film sur le thème « When the Devil Drives » semble plus fantastique, rien qu’à lire le titre (et pourrait être alors un ancêtre du Christine de Carpenter ^^).

Pirates of 1920

1911 Film de David Aylott et A.E. Coleby (Gb)

Histoire : Le Lt Manley prend le bateau, mais celui-ci transporte de l’or et va subir l’attaque aérienne de pirates modernes : des pirates aériens ! Ceux-ci vont immobiliser le navire, prendre l’or et s’enfuir en lançant des bombes sur l’embarcation qui explose. Juste avant l’explosion, notre héros saisi une échelle de corde encore accessible et monte sur le navire pirate. Il est rapidement repéré et recherché : on trouve des papiers qu’il a laissé tombé – avec une photo de sa compagne. Jack est repris et doit être pendu au bout d’un corde. Il réussit à la couper in-extremis et se laisse tomber dans la mer. Le capitaine pirate, lui, tombe amoureux de la jeune femme représentée sur la photo trouvé. Il décide de prendre la route de l’adresse de la belle et l’enlève. Après quelques péripéties, la jeune fille sera sauvée par son compagnon – et la police – et le capitaine pirate tout bonnement tué.

Commentaires : un film qui a eu un grand succès et a connu une deuxième sortie en 1915 sous le titre de « Pirates of 19__ ». La partie science-fiction est tout de même assez faible, il s’agit de ce vaisseau pirate volant, le reste penche plutôt du côté de l’aventure, le tout relevant plutôt du Vernien que de la SF dans un sens plus moderne – j’ai d’ailleurs trouvé une référence sur le net signalant que l’histoire était tiré d’un Jules Verne, mais je n’ai ni titre ni assurance sur ce point.

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